Autour du Puy-Sainte-Réparade

Stationné à l'entrée du chemin de la Quille, nous partons en direction de la Chapelle Sainte-Réparade.

Les genêts sont en pleine floraison.

La chapelle a été bâtie au Xe siècle. Elle fût ensuite rénovée en 1577, puis en 1975.

Ce qu dit la légende :
"Réparade" (ou Réparate) est le nom d'une jeune fille qui a vécu en Palestine au IIIe siècle après J.-C et qui a été tout au long de sa vie martyrisée. Elle fût tuée par ordre d'un proconsul romain et son corps fût ensuite jeté dans une barque qu'on laissa dériver sur la mer méditerranée.
Une partie de ses reliques ont été transférées au Puy-Sainte-Réparade, ce qui explique que cette petite chapelle porte son nom.

Nous montons assez directement au sommet de la colline où se trouve la Quille.

La Quille (La Quiho en provençal), symbolise les restes d’une ancienne et redoutable place forte, détruite au début du 17ème siècle. Cette forteresse est située à 454 mètres d’altitude et offre, de son sommet, une vue panoramique qualifiée d’une des plus belles du Val de Durance.

La table d'orientation qui permet d'admirer le panorama.

Un joili banc et un fauteuil taillé dans une grosse souche d'arbre.

Une randonnée tout confort.

Un petit sentier, longe la base rocheuse de la Quille.

Plusieurs petites grottes sont répertoriées.

La grotte n°1.

Juste à côté, la grotte n°2.

Un peu après, la grotte n°3, protégée par une grille, c'est la source de Gacharelle.

L'intérieur de la grotte.

Et plus loin, la grotte n°4.

Une petite fontaine dans la pierre a été aménagée à côté des restanques, il s'agit d'un sous-écoulement de la source.

Escalier en pierre bien joli.

Nous passons des barrières pour descendre un peu la colline.

Les ruines du vieux village du Puy-Sainte-Réparade.

Quelques dessins illustrent une reconstitution possible des lieux.

Partout, de nombreux vestiges de caves voutées.

De nombreuses maisons sont complètement ruinées, les pans de murs fragilisés par la la nature qui reprend ses droits.

Orchidées sauvages.

Ancienne bergerie.

Nous laissons derrière nous la Quille.

Nous passons devant les ruines de la Boulagerie, à l'intérieur, le four et prêt à reprendre du service.

L'aire de battage ou de foulage du blé.

Nous suivons un sentier parmis des blocs rocheux, une petite arche nous fait un clin d'oeil.

Un superbe chemin en sous-bois, en direction du château de Féline.

La ruine de Jeanne, dans le quartier de Féline, ayant probablement appartenu au château de Féline, était entourée de pâtures.

Un peu plus loin, nous grimpons par un sentier empierré et dégradé.

Le château, Il ne reste cependant, qu'un mur épais aux larges pierres soigneusement assemblées, complètement caché sous les arbres et invisible depuis le sentier.

Il est possible de situer la construction du château vers le XIIe siècle puisque Pons de Lubière constitue son domaine avec le château de Saint-Canadet et celui de Félines. Lors de l’invasion des barbares, les villageois se seraient réfugiés à la colline du Puy et à Félines. Le château, détruit vers 1600.

Sur le retour, nous prenons un sentier qui longe une parois rocheuse.

Encore une petite arche.

Une rencontre d'un monsieur et de sa dame, qui prenaient un temps de repos près de la cabane.
Nous avons fait causette.

Une belle journée et un retour parmis les genêts qui nous embaument les narines.