cecileg le 08/03/2018
Belle sortie avec l'histoire de la marbrière à sainte victoire .
Randonnée du 7 mars 2018
Lieu : 13 - Bouches-du-Rhône
Attention : La randonnée pédestre est une activité sportive se pratiquant en pleine nature, et en aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident.
Cet article est un reportage, et non une incitation à pratiquer la randonnée hors balisage, ou en passages délicats ou difficiles.
Chacun doit être capable d’évaluer ses capacités, avoir l'expérience nécessaire et les équipements adaptés afin de respecter la sécurité et l’environnement.
Aujourd’hui, c’est une balade dans la Sainte Victoire, avec une visite de la grotte du Cheyenne et puis plus haut, la fameuse marbrière située au milieu du massif.
Pour ce parcours, nous choisissons d’emprunter au mieux les sentiers escarpés en dehors des circuits classiques balisés.
Nous voilà partis du parking de la Marbrière, en direction de la grotte du Cheyenne, au milieu des terres rouge.
Sur le sentier, encore un représentation du Cheyenne.
Nous n'avons pas trouvés d'explication sur ce personnage ainsi que les inscriptions codées qui l'accompagne.
Cette "marbrière" se situe en haut d'un pierrier assez raide que l'on contourne par l'ancien chemin d'exploitation.
La montagne a été aménagée :
- Chemin d'accès en restanque renforcé pour supporter le passage des blocs.
- Percement de la roche pour la fixation de pieux de chêne autour desquels des cordes retenaient les blocs dans leur descente.
Les blocs extraits atteignaient 9 m de long pour 5 m de large, ils étaient ensuite redécoupés.
Les blocs étaient numérotés De gros treuils étaient ancrés dans le massif pour faire descendre ces blocs le long du pierrier.
Au niveau de cette marbrière existent encore quelques plateformes où travaillaient les carriers. D'énormes blocs étaient sciés dans la falaise.
La technique utilisée date du 19ème siècle : Un long fil métallique hélicoïdal de quelques millimètres, relié à un moteur, attaquait la roche entraînant un mélange de sable et d'eau. La longueur du câble (Plus d'un kilomètre) était conçue pour lui permettre de se refroidir naturellement. La vitesse de coupe pouvait atteindre 22 cm à l'heure pour un bloc de 5 mètres. Les coins et des coups de barre à mine permettaient le décollage final.
Le transport se faisait d'abord à l'aide de chevaux puis de camions vers les gares d'Aix ou Fuveau.
cecileg le 08/03/2018
Belle sortie avec l'histoire de la marbrière à sainte victoire .
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