Roquefavour - Saint-Honorat l'ermitage oublié
Randonnée du 28 novembre 2018
Lieu : 13 - Bouches-du-Rhône
Attention : La randonnée pédestre est une activité sportive se pratiquant en pleine nature, et en aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident.
Cet article est un reportage, et non une incitation à pratiquer la randonnée hors balisage, ou en passages délicats ou difficiles.
Chacun doit être capable d’évaluer ses capacités, avoir l'expérience nécessaire et les équipements adaptés afin de respecter la sécurité et l’environnement.
Aujourd’hui, nous allons randonner autour de l’aqueduc de Roquefavour pour y découvrir plusieurs curiosités telle que l’Ermitage Saint-Honorat perdu dans un cirque rocheux au milieu d’une végétation luxuriante, l’ancienne gare de chemin de fer de Roquefavour, le Domaine de Meynes et bien d’autres choses encore…
L’aqueduc de Roquefavour d'une longueur de 393 mètres, et d'une hauteur de 82,65 mètres, est situé sur la commune de Ventabren dans les Bouches-du-Rhône1, il sert à l'acheminement de l'eau de la Durance à Marseille et fait partie d'un canal appelé canal de Marseille. La création de ce canal, qui achemine l’eau de la Durance vers Marseille, fut décidée par Maximin de Consolat, maire de Marseille, à la suite de l’épidémie de choléra qui frappa la ville en 1934. Son objectif était d’enrayer les pénuries d’eau dont souffraient les habitants. En période de sécheresse, les épidémies faisaient alors des ravages.
Sa construction, commencée en 1841 et achevée en 1847, a été dirigée par l’ingénieur des ponts et chaussées Jean François Mayor de Montricher et par William Fraisse2. D'une architecture largement inspirée par l'antique pont du Gard, il est près de deux fois plus haut que ce dernier. Il s'agit du plus haut aqueduc en pierre du monde.
A présent, nous voici à l'entrée de l'Ermitage dont l'accès est interdit pour des raisons de sécurité.
http://www.roquepertuse.org/ventabren-hps-ermitage.html
Une gravure du prieuré en 1882. La restauration de Joseph Porre et l’entretien par l’évêché d’Aix en font un lieu idyllique. Dans le bâtiment, en bas à gauche la partie sans fenêtre correspond à la chapelle. La partie avec fenêtre correspond aux logements du prieuré. Le beau jardin et les treilles ont été remplacés aujourd’hui par une mauvaise végétation arborée (musée de Ventabren)
L’Ermitage Saint-Honorat à Roquefavour Derrière le bâtiment central s’élèvent de grands tilleuls, entourés de rochers d’un aspect amphithéâtral. Le pin aux aiguilles sombres et blondes, le lierre éternellement vert… encadrent ce vigoureux tableau où la main de l’homme essaie, mais en vain, de le disputer à l’œuvre de Dieu ! C’est là que se trouvent la source qui glougloute dans le cresson et, à la suite, de vastes bassins où se démène une fourmilière de jeunes barbeaux. (Cette description ne date que d’1 siècle. On a peine à la croire…) C’?
Entrée de l'ermitage, porte plein cintre et une croix qui rappelle le sacré du lieu.
Cette porte a été murée, comme le montre la vue d'aujourdh'ui.
L’ermitage ou chapelle Marie-Magdeleine sous son toit rocheux et encadré à mi-hauteur par deux terrasses. On y accède par la vire que l’on voit devant, ou l’escalier en bas à droite.
L'ancienne gare de Roquefavour—Ventabren, aujourd'hui délaissée est située sur la ligne Aix-en Provence—Rognac, 25 km, construite en 1856 par le P.L.M. Cachée dans la verdure, cette gare à l'architecture inhabituelle sur les lignes du P.L.M. méritait quelques photos.
Nous continuons notre chemin pour arriver près d'un engin de chantier abandonné à proximité d'une carrière.
Le domaine de Meynes est aussi une ancienne propriété agricole (dont il reste un mas provençal à restaurer) que le Département entend mettre en valeur par un programme sylvo-pastoral.
Le canal de Marseille est la principale source d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille. D'une longueur de 80 kilomètres pour sa partie principale (160 kilomètres avec les dérivations dans la ville), il dessert l'intégralité des quartiers marseillais. Il a été construit au milieu du XIXe siècle en une quinzaine d'années sous la direction de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher, amenant les eaux de la Durance dans la ville depuis le 8 juillet 1849.
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