Le Val - Abris des Eissartènes

Départ depuis la ferme photovoltaïque.

En retrait du sentier, un portail attire notre attention.

Perdu dans la végétation, les restes d'un rucher.

Un peu à l'écart, un magnifique puits.

Plus loin, une superbe bâtisse.

Une aire de battage.

Tout autour, des machines agricoles, un véritable musée à ciel ouvert.

Un pressoir.

Dans les environs, une glacière bien restaurée.

Nous reprenons notre chemin.

Faut crapahuter un peu pour atteindre le rocher des Eissartènes.

Nous voici devant l'abri B des Eissartènes.
Ce site a été découvert en 1984. Il s'agit d'un faible surplomb rocheux long de 8 m, situé à 200 m à l'est du premier. Un banc de calcaire orangé, de 2,60 m de long et 0,45 m d'épaisseur, à 2 m du sol actuel, porte une trentaine de figures finement gravées. On reconnaît des zigzags verticaux, des grilles plus ou moins complexes, des étoiles à cinq branches ou pentacles, des signes pectiniformes, arboriformes et arbalétifor- mes et la figuration d'un char attelé, soit, en grande partie, le corpus de l'art schématique linéaire

Pentacle.

Grille.

Signe féminin.

Marelle.
Arbalétiforme.
Signe féminin.
Traits parallèles allongés.

Double zigzag.

Arboriforme.

Quelques autres gravures.

Après cette belle visite, nous prenons la direction d'un autre abri.

L'abri A des Eissartènes.

Connu de longue date mais officiellement signalé en 1976, l'abri A des Eissartènes est un grand abri sous- roche de 23 m de long avec un court surplomb à 5 m du sol, situé au milieu de la falaise, au moment où celle-ci s'affaisse en ménageant un col qui facilite le passage sur l'ubac. Devant l'abri, une esplanade de 10 m de large, où le rocher affleure partout, tombe sur une pente aménagée en terrasses de cultures. Des figures juxtaposées, exécutées à hauteur des yeux et réalisées avec de la limonite sur un support préalablement ocré, forment un panneau continu de 8 m de long mai probablement de 15 m à l'origine. Ce sont essentiellement des personnages et des signes anthropomorphes, des figures géométriques complexes, des taches et des alignements de traits courts, réalisés avec un colorant rougeâtre, auxquels se superposent des grilles orangées reliées entre elles par des points.

L'abri de 23 m de long ouvert au sud présentant les restes d'un panneau continu de figures de 15 m linéaires. Trois périodes au moins d'exécution semblent se succéder au vu des superpositions : des figures rouge carmin puis vermillon puis orangées.

Quelques détails de la fresque.

Une photo souvenir dans ce lieu magique.

A présent, nous partons rejoindre la crête.

Nous y voici.

La vue est magnifique.

Le Cuit.

Le Cuit, le Gros et Petit Bessillon.

Un petit détour pour visiter un petit abri.

Cernuella virgata, sauf erreur de ma part.

Nous prenons un sentier qui descend dans la falaise.

Nous savons que trois autres abris sont cachés dans ce coin, mais la végétation nous empêche de les localiser.

Mais nous trouvons l'entrée du Couloir des Eissartènes.
Protégé par un grillage, le lieu n'est pas accessible.

Nous regagnons la piste, une belle journée de découverte.