Autour de Saint-Julien le Montagnier

Nous partons du centre du village de St-Julien.

Ici, les citrouilles sont bleues.

Œuvres d'un ou d'une artiste.
Il s'agit de souches d'arbres certainement de l'olivier, façonnées en forme de boule et joliment décorées.

La porte des templiers de la Gourdane.

Le moulin restauré au-dessus de la mer de nuage.

Nous partons dans le vallon.

Les Pellas.

Le sentier monte.

Nous dominons les gorges.

Le sentier descend dans le ravin.

Après une belle descente nous découvrons enfouis dans la végétation les vestiges du Moulin de Malavalasse.

Pour la petite histoire :
En 1813, le préfet autorise le maire de St Julien à acheter un terrain aux frères Gillet pour y construire un moulin à eau. Un impôt sera levé pour sa réalisation et chaque chef de maison sera appelé à tour de rôle pour y travailler. Le chemin d'accès est très difficile, il faut utiliser des mines pour faire sauter des rochers. Un jeune maçon y trouvera la mort. La captation de l'eau pose problème "le barrage et le canal laissent perdre l'eau de toutes parts". Un ingénieur diligenté constate des "vices, défectuosités et infractions". En 1817, il faut installer un nouveau barrage, le précédent ayant été emporté par les eaux. En 1830, une pétition est adressée au sous-préfet pour réclamer une indemnité de la part de la commune pour dédommager le Sieur Denis Symphorien des pertes subies suite à l'écroulement de la cage de la grande roue du moulin à eau ............ En 1840, le meunier n'ayant pu terminer les travaux, la commune n'ayant perçu aucun profit depuis près de 30ans, il est décidé de mettre le moulin en vente ainsi d'ailleurs que le moulin à vent. Aucun acheteur ne se présentera. Actuellement, le site appartient à un propriétaire mais tout est à l'abandon. Il est le témoin du temps passé, un temps de souffrances et de difficultés. Juste, souvenons-nous .

Le ruisseau de Malavalasse, encaissé dans les gorges.

Nous passons d'une rive à l'autre pour nous frayer un chemin.

Le lierre trouve sont bonheur dans ce milieu humide et envahit les arbres centenaires.

Enorme champignon.

C'est aussi le paradis des castors, leurs présences est trahis par la façon de tailler les arbres.

Nous suivons le ruisseau jusqu'à cet endroit où d'énormes bassines et cascades, nous empêche d'aller plus loin.

Nous devons sortir des gorges et remonter sur la crête.

Après un bon dénivelé, nous nous retrouvons sur le plateau face à un site bien aménagé par les chasseurs.

L'un d'eux à du oublier sa voiture...

Un peu plus loin, un autre poste de chasse, c'est là que nous faisons la pose.

Vue de l'intérieur de la cabane.

L'arbre est superbe.

En suivant la crête, nous apercevons un drapeau à l'extrémité.

Un petit AR pour faire la photo souvenir.

Un panoramique sur le canal de Provence.
A gauche le drapeau, à droite Brigitte...

Nous entamons une belle descente.

En vu, l'Aqueduc de Malaurie.

Nous le traversons.

Les anciennes écluses du canal du Verdon

Quelques ressauts à franchir.

Nous passons prêt de la grotte de Malavasse ou Trou de tante Rose. Nous ne ferons pas le crochet car nous l'avons déjà visité.

Là débute une ascension assez sportive, il s'agit de franchir la falaise.

Nous croisons plusieurs grottes.

Plusieurs franchissements assez périlleux avec le vide dans le dos.

Le sourire un peu crispé...

Oufff... Nous y sommes, l'oppidum de l'Autavès est vite découvert malgré la dense végétation.

Pour en savoir plus :
http://lescheminsdupatrimoine.fr/wa_files/Pleins_20feux_20sur_20l_27Autav_C3_A8s.pdf

Nous continuons sur le plateau.

Le Pas de la Colle.

Un décor qui fait du bien.

En remontant vers le village, la Fontaine Saint-Julien.

Le sentier des ânes pour remonter vers le village.

Une magnifique journée et c'est un superbe couché du soleil qui finalise notre périple du jour.